Hervé Guimard
peintre français.
Né à Guérande (Loire Atlantique) en
1953, Hervé Guimard est aujourd'hui dans la plénitude de son art.
D'une enfance bretonne, partagée entre
Malestroit ( Morbihan ) et Donge ( près de Saint- Nazaire), il a
retenu les horizons venteux du Vannetais, le pays de Brière et les
bords de Loire qui l'ont profondément marqué , les paysages
industriels qu'il a célébrés dans son livre «Le jardin de fer».
Les années de formation
En 1970, à dix sept ans, il entre à
l'école des Beaux Arts de Nantes où son professeur est un ancien
élève du Bauhaus. Ensuite, il entreprend de parcourir l'Europe
pour y visiter les musées. Il fait un long séjour à Reykjavik en
Islande où le «gris fondamental» des paysage le repose de la
vision bariolée des œuvres vues dans les musées d'Europe. Il passe
ensuite des brumes islandaises au soleil africain, des brouillards
glacés du nord à la chaude lumière d'Oran; enseigne les arts
graphiques à l'Institut de Mostaganem, situation qui le conduira à
la pratique du pastel, cette «poussière de lumière» découverte
aux confins du Sahara.
La période chinoise
L'étude du chinois ( à Paris ) et
l'invention d'un système informatique qu'il commercialise, lui
permettent de poursuivre ses recherches à Tokyo, Hong Kong et
Taïwan, puis grâce à une bourse du Ministère des affaires
étrangères , de gagner d'abord Pékin , puis l'Institut des Beaux
Arts de Hangzou, école prestigieuse qui fut fréquentée par Zao –
Wou –Ki et l'architecte de la pyramide du Louvre : Peih leoh Ming.
Il va passer ainsi près de dix ans en
Chine où il étudie les technique raffinées de la tradition
picturale orientale , tout en se familiarisant avec les thèmes de
prédilection que sont les fleurs, les fruits, les papillons et les
oiseaux.
Le retour
De retour en France, il redécouvre
l'art du pastel à travers les œuvres de Chardin et de Fantin
Latour, et s'emploie à cette technique à travers les thèmes du
paysage, de la nature morte et du bouquet.
Les années d'apprentissage ,
ont mené Hervé Guimard à travers l'Europe et l'Asie , de
l'abstraction de ses débuts à une peinture figurative nouvelle,
deliée , depouillée, ornée de signes calligraphiques, virgulée, à
la chinoise enrichie des apports de la peinture extrême -orientale.
Aujourd'hui L'art de Hervé Guimard est à la confluence des styles
figuratifs et abstraits avec une écriture personnelle maitrisant
pleinement «la danse de la peinture» et la calligraphie.